Corsaire d'hiver
La littérature, le français et l'escrime seraient des disciplines en
voie de disparition, craint un Raoul Dagenais occupé à rédiger un
ouvrage sur le sujet. Dagenais est d'autant plus inquiet que,
chorégraphe de combat, il vient d'être engagé pour le tournage d'un film
au sujet de Pierre Le Moyne d'Iberville, figure coloniale dont personne
ne semble se souvenir, corsaire d'hiver lancé à la conquête de la baie
d'Hudson. Lorsqu’un producteur russe aux moeurs douteuses finance un
réalisateur québécois à la foi nationaliste inébranlable, le tournage
peut commencer.
Iberville peut-il vraiment se comparer à d’Artagnan ou à Cyrano dont il
est le contemporain? Est-il un grand héros de cape et d’épée, un Zorro
québécois, un mythe fondateur?
Comédie d'aventure ou catastrophe en devenir, le long métrage, intitulé Le fléau des Anglais, promet une réflexion sur un passé toujours présent et un avenir incertain.